Le titre de cet article est à la fois simple et complexe. Simple, car il est on ne peut plus dépouillé et direct. Comparez-le, par exemple, à : « Essai de définition épistémologique du concept de comportement à travers le paradigme béhavioriste radical : implications ontologiques et méthodologiques en égard à une analyse du langage ordinaire dans le cadre du positivisme logique ». Ou encore : « Erreurs catégorielles sous-jacentes à la conceptualisation mentaliste du comportement dans la psychologie contemporaine et leur réfutation par le béhaviorisme skinnérien : contribution de la philosophie anglo-saxonne du langage et du Cercle de Vienne au débat sur le statut épistémologique du comportement ». En effet, aussi bien l’un que l’autre de ces titres traduisent, plus ou moins bien, mon propos. Complexe, car répondre correctement à cette question impliquerait probablement d’écrire tout un livre. Nous allons donc essayer une solution de compromis qui, comme tout compromis, sera sans doute critiquable ; mais elle nous permettra, ne serait-ce que modestement, d’élaborer une réflexion critique de ce que l’on entend par comportement.
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