Au moment de rédiger ce compte-rendu, je me trouve face à ce qu’il est convenu d’appeler, de nous jours, un « conflit d’intérêts ». En effet, les auteurs de ce livre ont été mes étudiants. Je dois donc éviter un double écueil : celui de la complaisance complice et celui du règlement de comptes type « résistance au meurtre du père ». Car il se trouve que Jean-Louis et Matthieu figurent sans conteste parmi mes meilleurs ex-élèves mais aussi qu’ils ont choisi une voie légèrement différente de celle que j’enseigne. Je vais donc me draper dans les garde-fous de la « neutralité bienveillante » et me réfugier derrière l’objectivité factuelle pour rendre compte de cet ouvrage en m’appuyant essentiellement sur des citations textuelles.