Après l’attentat contre Charlie-Hebdo pour avoir représenté Mahomet en couverture et les récents actes de violence des cathos à l’encontre de deux pièces de théâtre (Sur le concept du visage du fils de Dieu, de Romeo Castellucci, et Gólgota picnic, de Rodrigo Garcia), voici les représentants d’une autre puissante religion, la psychanalyse, appartenant à sa faction la plus intégriste, belliqueuse (« prêt pour la castagne, camarade ? » demandait une illustre représentante du courant en question au chef) et procédurière : l’École de la Cause Freudienne, qui s’en prennent à la réalisatrice Sophie Robert et à son excellent documentaire Le Mur, dont je vous ai parlé il y a peu de temps ( Le mur de la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme. ; lire aussi lien 1 , lien 2 et, surtout, l'article de Brigitte Axelrad dans Science et Peudosciences ) en essayant, tout simplement, tels des Inquisiteurs des temps modernes, de la faire taire. En effet, coutumiers de la censure en plein XXIème siècle et dans le pays des Lumières (voir l’obtention abracadantesque du retrait du site du Ministère de la Santé du fameux rapport de l’Inserm (A props du Rapport de l'INSERM sur l'efficacité comparée des psychothérapies) ou la récente tentative d’empêcher la diffusion, sur France Culture, des cours de Michel Onfray sur Freud à l’Université Populaire de Caen), ils « passent à l’acte » et assignent la réalisatrice en justice, lui réclament des sommes faramineuses (ah ! le rapport à l’argent des psychanalystes…) et envoient un huissier s’emparer de tous les « rushs » (pour les brûler dans un autodafé en place publique ?)
lire l'assignation des psychanalistes à l'encontre de Sophie Robert
lire la réponse de l'avocat de Sophie Robert
voir aussi l'entretien avec Sophie Robert à propos de son film
Devant ce nouvel exemple du pouvoir (pas le moins du monde occulte) des psychanalystes il est urgent de réagir. Voici une excellente initiative: accéder à la souscription
Voulez-vous être de cette aventure ? Moi, c’est fait.