Voici l'info telle que publiée par Wikipedia :
Le gouvernement suédois, via le "NationalBoard of Health and Welfare" vient de décider de supprimer tout recours aux traitements d'orientation psychodynamique dans le traitement de l'autisme. Cette mesure qui ne s'étend pour le moment qu'au secteur public devrait se généraliser à toutes les autres pathologies mentales et gagner rapidement le secteur privé.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychanalyse_dans_le_monde#Psychanalyse_en_Su.C
Et voici le début du commentaire qu’en fait Patrice Van den Reysen dans son blog :
« Des nouvelles fraîches du front chers récalcitrants éclairés ! Nos amissuédois réagissent et s’organisent. Le « National Board of Health and Welfare » a tout récemment décidé que les thérapies psychodynamiques devaient disparaître des cliniques et hôpitaux du secteur public…
Une cible privilégiée à ce cataclysme : le traitement de l’autisme où, d’unjour à l’autre, le traitement par la psychanalyse disparaîtra totalement.
Tout cela permet l’émergence d’une nouvelle génération de thérapiesefficaces et le rejet de la psychanalyse aux oubliettes de l’histoire de la santé publique de ce grand pays qu’est la Suède.
Espérons une réaction en chaîne qui ferait exploser tout le reste del’édifice freudien, ou ce qu’il en reste, de part le monde, et surtout chez nous, bien sûr. »
Il s'agit donc d'un véritable coup dur pour la psychanalyse. Surtout venant de la ô combien démocratique et progressiste Suède. Car les psychanalystes ont toujours clamé, urbi et orbi, que seules les dictatures interdisaient la « libératrice » psychanalyse (ce qui est, bien sûr, historiquement faux). Un coup dur aussi car nous savons tous que les pays nordiques sont toujours en avance, montrent souvent la voie. Ce n’est qu’une affaire de temps. Le mur de Berlin a bien fini par tomber. La maison Freud peut-elle résister indéfiniment, même en France ?
Par ailleurs, au Québec, n'importe qui peut se donner le titre de psychanalyste. Vous affectionnez les divans? Vous avez un bon sens de l'écoute? Bingo. La porte est ouverte aux charlatans. Aujourd'hui, le Canada ne compte que 350 psychanalystes reconnus par la Société canadienne de psychanalyse (SCP) et ses organismes associés. Pour cela, ils doivent détenir une formation universitaire (la plupart sont médecins ou psychologues), se prêter à une psychanalyse personnelle et suivre une formation clinique dans un institut lié à la SCP (de 4 à 6 ans, à raison de 20 heures par semaine).
Avec l'entrée en vigueur en avril prochain de la loi 21 (qui réglemente la psychothérapie), les psychanalystes devront posséder un permis délivré par l'Ordre des psychologues du Québec pour pratiquer (ils devront notamment être membres de la SCP et avoir une formation universitaire clinique).
Lire l'article complet de Sophie Allard (dont sont tirées les lignes précédentes)