Voici le manifeste d'un nouveau collectif (le KOllectif du 7 janvier) auquel je suis fier d'appartenir (tout en restant à la retraite, bien sûr!)
lire (et éventuellement signer) le manifeste
Et pour en savoir un peu plus sur ce collectif, en voici l'historique
Et un chouette diaporama à propos de 10 idées reçues sur la psychanalyse (très instructif et pédagogique)
Une lettre de soutien adressée au Kollectif par "un papa désespéré".
Et une bonne nouvelle: Le décret 2012-694 du 7 mai 2012 (juste le lendemain du deuxième tour de la présidentielle...) modifie le code de déontologie médicale:
- Modifié par Décret n°2012-694 du 7 mai 2012 - art. 1
Dans les limites fixées par la loi et compte tenu des données acquises de la science, le médecin est libre de ses prescriptions qui seront celles qu'il estime les plus appropriées en la circonstance.
Il doit, sans négliger son devoir d'assistance morale, limiter ses prescriptions et ses actes à ce qui est nécessaire à la qualité, à la sécurité et à l'efficacité des soins.
Il doit tenir compte des avantages, des inconvénients et des conséquences des différentes investigations et thérapeutiques possibles.
COMME QUOI IL SUFFISAIT DE PUBLIER LE MANIFESTE POUR ETRE ENTENDUS... CONTINUONS LE COMBAT !
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Et les bonnes, comme les mauvaises nouvelles, n'arrivent jamais seules. La preuve:
Le conseil d'administration du Syndicat universitaire de psychiatrie (SUP) a décidé de quitter le Comité d'action syndical de la psychiatrie (CASP) compte tenu d'une "divergence de vue croissante" entre les deux structures, et "d'une évolution du CASP qui ne répond ni aux objectifs initiaux de ce comité, ni aux positions défendues par le SUP", a annoncé lundi (21 mai 2012) dans un communiqué Bernard Granger, président du syndicat universitaire. Pour Bernard Granger, le SUP "insiste aussi sur son attachement à une psychiatrie moderne fondée sur les éléments de validité que nos patients sont en droit d'attendre de nous et sur lesquels nous devons fonder nos pratiques". Il pointe que "les récentes positions du CASP ne vont malheureusement pas dans le même sens".
Contacté par Hospimedia, Bernard Granger explique une divergence quant aux modalités de mise en place des méthodes thérapeutiques. Il défend pour sa part des méthodes dont la validation s'accompagne de "preuves scientifiques, conformément à une démarche médicale élémentaire", quand le CASP a critiqué en début d'année une proposition de loi demandant l'abandon des pratiques psychanalytiques dans la prise en charge de l'autisme et les recommandations de la Haute autorité de santé (HAS) en la matière.
Il ne leur manquait plus que de nous citer comme référence (c'est moi qui ai souligné les passages qui font écho à notre manifeste.) Et dire qu'il se trouve des mauvaises langues (le psychanalyste Eric Laurent, l'un des 3 plaignants contre Sophie Robert -pour ne pas le citer-) pour prétendre que notre manifeste a fait "flop"...
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