Je sais, je sais: je suis censé, ayant fait mes adieux, disparaître des écrans radars (sauf, avais-je concédé, pour des "aphorismes et citations" de temps à autre). Mais ma retraite officielle n'était que le 12 janvier et, de ce fait, j'ai eu encore à surveiller des examens (et surtout à les corriger -le pire aspect de mon beau ex-métier ! -). Et le hasard a voulu que je surveille, entre autres, une épreuve de psychologie clinique de l'enfant en deuxième année de Licence. A la lecture du sujet, les bras m'en sont tombés. Avec tout le "ramdam" actuel autour du drame des autistes (cause nationale en 2012), avec tout le "buzz" (bourdonnement dans le texte) suscité par le film de Sophie Robert "Le mur" autour de la position de la psychanalyse sur la culpabilité des mères, l'université française, en plein XXIème siècle, continue d'enseigner les délires freudiens comme si de rien n'était. Jugez-en par vous-mêmes.
Non, je ne fais pas dans la délation. Mon but est tout autre. Laisser des témoignages. Oui, des "pièces à conviction" incontestables. Car je sais (je ne crois pas: je sais) qu'un jour, plus au moins lointain, notre France se libérera aussi, comme l'ont fait tous les autres pays (à l'exception de l'Argentine) de la domination de la psychanalyse, qui lui apparaîtra alors comme ce qu'elle est : le délire d'un personnage pas très reluisant. Et les futures générations se demanderont, incrédules, comment les gens, y compris (même: surtout) les intellectuels du pays des Lumières ont pu avaler pareilles sottises. Et certainement il y aura des thèses sur la question. Certainement, des historiens des idées, des anthropologues, des paléo-sociologues partiront à la recherche de documents, de preuves, de fossiles, de "carottes" enfouies dans les glaces de l'Histoire. Et je veux leur faciliter le travail. Une bonne partie de ce blog a cet objectif. Voici donc un papyrus de plus pour ces futurs égyptologues de la psychanalyse...
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