Le titre de cet article est à la fois simple et complexe. Simple, car il est on ne peut plus dépouillé et direct. Comparez-le, par exemple, à : « Essai de définition épistémologique du concept de comportement à travers le paradigme béhavioriste radical : implications ontologiques et méthodologiques en égard à une analyse du langage ordinaire dans le cadre du positivisme logique ». Ou encore : « Erreurs catégorielles sous-jacentes à la conceptualisation mentaliste du comportement dans la psychologie contemporaine et  leur réfutation par le béhaviorisme skinnérien : contribution de la philosophie anglo-saxonne du langage et du Cercle de Vienne au débat sur le statut épistémologique du comportement ». En effet, aussi bien l’un que l’autre de ces titres traduisent, plus ou moins bien, mon propos. Complexe, car répondre correctement à cette question impliquerait probablement d’écrire tout un livre. Nous allons donc essayer une solution de compromis qui, comme tout compromis, sera sans doute critiquable ; mais elle nous permettra, ne serait-ce que modestement, d’élaborer une réflexion critique de ce que l’on entend par comportement.

 La disparition de Pierre Naville, ce personnage aussi fascinant que méconnu, le seul vrai béhavioriste que la France ait produit, nous a incité à écrire ces quelques pages afin d'essayer de mieux faire connaître cet homme aux multiples facettes.

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 L'un des points critiques de tout système juridique est celui de l'établissement du degré de responsabilité de l'inculpé.  Selon le degré de responsabilité que l'on prononcera, l'accusé sera acquitté, ira dans un hôpital psychiatrique, en prison (pour quelque temps ou pour la vie) ou, dans certains pays encore, il sera exécuté. Ce problème, étant donné ses conséquences, mérite que l'on s'y arrête un moment car, décider que quelqu'un peut légalement être privé du droit à vivre comporte, sans jeux de mots,  une énorme responsabilité. Le but de cet article est donc d'examiner avec un certain détail les critères utilisés par les experts-psychiatres au moment d'établir les rapports sur la « santé mentale » du prévenu, et, en même temps, de mettre en évidence les présupposés idéologiques sur lesquels reposent lesdits critères.

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 La versión original castellana puede ser consultada en este mismo blog: Reflexiones críticas acerca de la transposición del modelo médico a la psicología : su repercusión sobre los peritajes médico-legales en psiquiatría jurídica

 Il s'agit de la conférence prononcée lors du colloque en hommage à Pierre Naville à Paris, en novembre 2004.

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 Se trata de un cuento filosófico de ciencia-ficción, publicado inicialmente en la revista Quaderns de Psicología de la Universidad Autónoma de Barcelona en el año 1975 (cuando aún era estudiante) y retomado luego en el primer número de la efímera Revista (Ciència) para acabar en una antología de la ciencia-ficción catalana. Se presenta el punto de vista de una rata de laboratorio sobre los experimentos a la que le someten los investigadores. Los nombres de las ratas son los de las que utilizábamos en aquél momento y el de losd investigadores es el de los compañeros del mítico Laboratori de conducta, escritos al revés. La idea me vino descubriendo aquel chiste, hoy en día tan gastado, en el que una rata de laboratorio encerrada en una caja de Skinner le dice a otra: "Fijate lo bien condicionado que tengo al tio ese con la bata blanca ahí fuera: cada vez que aprieto la palanca esa me echa una bolita de comida." Añado la ilustració gráfica de Reiser que acompañaba la versión francesa publicada por la revista La Recherche.

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  Versió original catalana : Cabòries (Memòries d'una rata de Skinner)

   Traduction française : Élucubrations (mémoires d'un rat de Skinner).

    English translation :