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 Ce site est le "blog" d'EFB. Vous y trouverez des articles, des cours, des liens, des nouvelles, des documents divers mis à votre disposition. En échange, je suis preneur de vos commentaires...

 

  Aquesta plana és el "blog" de n'Esteve. Hi trobareu articles, classes, adreces, noticies, documents diversos dels que podreu disposar. En contrapartida, m'agradaria rebre'n els vostres comentaris...

 

 Esta página es el "blog" de Esteve. En ella encontrareis artículos, clases, direcciones, notícias, documentos diversos puestos a vuestra disposición. A cambio, os agradecería que me mandaseis
vuestros comentarios al respecto...

14 juillet 2019 7 14 /07 /juillet /2019 14:34
Je sais, cela fait longtemps que je ne poste plus rien, même pas mes "aphorismes et citations". C'est peut-être que j'ai fini par me mettre EFFECTIVEMENT à la retraite...
Et si je reviens à mon "vieux" blog c'est pour quelque chose qui n'a aucun rapport avec son objectif déclaré, mais avec l'autre sujet qui m'a toujours porté : la question de la Catalogne. En effet, au cours de ces dernières années, vous avez sans doute entendu parler des aspirations indépendantistes de ce peuple, de cette nation sans Etat qui est, à l'origine, la mienne et celle des miens. Mais je reconnais qu'avec les quelques brives d'information distillées au compte-gouttes et hors contexte en quelques secondes d'écran ou en quelques lignes de papier, il n'y a pas moyen d'y comprendre quoi que ce soit et, encore moins, de se faire une opinion au-delà des stéréotypes et des préjugés d'usage sur les nationalismes, les séparatistes, etc. 
J'ai donc profité de l'invitation de mon vieil ami et complice Alejandro Dorna, qui dirige la revue en ligne "Les cahiers de Psychologie politique", pour écrire un article historico-journalistique essayant de rendre compréhensible "fe fait catalan" au public français. En voici le premier volet, paru dans le n° 34, de janvier 2019 :
Il en existe, pour l'instant, deux autres ; mais cela occupait trop de pages pour être publiés dans la revue. Si quelqu'un, après avoir terminé le premier, souhaite connaître la suite, il n'aura qu'à me le faire savoir (via le formulaire de contact, par exemple) et je me ferai un plaisir de lui faire parvenir sous forme de PDF.
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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 13:10

Lorsque le pénible et dantesque épisode de la tentative d’ouverture d’un Master comportementaliste à l’Université d’Amiens (voir ICI pour ceux qui veulent en savoir plus ; c’est vraiment édifiant…) prit fin avec la victoire des obscurantistes, j’adressai à mes « chers collègues » un texte de « rupture » définitive qui fit pas mal de bruit (vous pouvez le lire ICI dans son intégralité). Entre autres choses, j’y disais : Je vais pouvoir enfin me consacrer à mes vies parallèles, dont vous n’avez pas (dieu merci !) la moindre idée, et qui, je vous prie de me croire, sont riches et multiples et m’ont toujours permis de traverser cet écœurant épisode en gardant intact mon équilibre et ma joie de vivre (ne vous en déplaise).

C’est l’un des aspects de ces « vies parallèles » que j’avais envie, maintenant qu’il y a « prescription », de partager avec vous.

Vous avez peut-être entendu parler de ce groupe, dans la pure tradition surréaliste (voire, par certains aspects et en poussant le bouchon un peu loin, situationniste), qui s’est appelé : Le front de Libération des Nains du Jardin (FLNJ) qui sévit particulièrement dans le Nord, où il y a une forte tradition de nains de jardin (peut-être pour compenser celle des géants…).

Et bien, il se trouve que Didier Lejeune, un drôle de libraire de Roubaix (librairie Les Lisières) eut l’idée d’organiser, dans ce contexte, un défilé annuel de nains de jardin, concrètement le 32 mars (qui tombait souvent le 1er avril…). Et, pour l’occasion, mon grand pote ‘pataphysicien, Guy Ciancia, composa les très savoureuses paroles de l’Internationale des nains de jardin que VOICI et dont la Bande à Polo de Wazemmes réalisa les arrangements sur la musique de la vrai Internationale. Pendant le célèbre Carnaval de Wazemmes eut lieu une mémorable « répétition générale » avec la collaboration d’un personnage clownesque que ceux qui m’ont connu à cette époque, où j’avais encore une barbichette, n’auront pas trop de mal à reconnaître (et que ceux qui ne me connaissent que sans barbe pourront découvrir).

Je me suis toujours demandé la tête qu’auraient fait mes « chers collègues », aux yeux desquels j’étais le parfait « chiantifique » psychorigide, limite rat de bibliothèque (et surtout de laboratoire), austère professeur de méthodologie expérimentale et de béhaviorisme radical, sans la moindre fantaisie et à la vie fade et monotone (eux qui ignoraient que j’avais financé mes études sur les planches dans une compagnie professionnelle de théâtre) s’ils m’avaient vu officier dans cet autre registre festif et déconnant. Ou mes étudiants. D’autant que cela se passait à l’époque du combat contre le fameux (et scélérat) CPE (Contrat de Première Embauche) de Villepin, où j’avais joué (pardon par le manque de modestie, mais c’est la vérité) un rôle de leader (membre du comité restreint de direction de la lutte, interviews dans la presse locale, passage aux infos nationales, etc.) qui m’avait même valu des ennuis avec le Président de l’Université de l’époque. Et je me demandais quelle serait la réaction des étudiants avec qui nous occupions en semaine, jour et nuit, la fac à Amiens, s’ils me découvraient, le WE, dans cet aspect parallèle de ma vie.

Mais assez parlé. Voici la vidéo en question :   http://youtu.be/ScpH9UmTb9M

 

 

 

Petit appendice. L’année suivante, déjà débarrassé de la barbe, je suis devenu le curé qui bénissait les nains de jardin.

 

 

L'internationale des Nains de Jardin (mes vies parallèles)

La presse locale s’en fit bien évidemment écho ; mais même Libération y consacra un article enthousiasme où il était également question de ce drôle de curé…

 

 

L'internationale des Nains de Jardin (mes vies parallèles)
L'internationale des Nains de Jardin (mes vies parallèles)

Voici une vidéo amateur du défilé, qui contient le moment où "le curé" chante l'Internationale dans les locaux du Musée de La Piscine. https://leblog2roubaix.com/2008/09/21/406-le-32-mars-2008/

ET en 2016, ça repart de plus belle: Haut les nains!

http://pagesperso-orange.fr/esteve.freixa/haut_les_nains.pdf

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 13:10

drapeau_catalan.gif Segurament us preguntareu quina mosca m'ha picat i a sant de què, de cop i volta, m'han vingut ganes de parlar-vos d'una ja vella historia. I la veritat és que m'ho pregunto jo mateix. I no tinc cap raó vàlida. Senzillament, per casualitat, he retrobat, remenant andròmines encara embalades en caixes de quan em vaig mudar, el CD d'aquesta emissió. I he pensat que, en lloc de seguir dormint com les titelles del Serrat en "una maleta de cartró folrat ", el podia penjar aquí per a poder ser vist per qui s'hi interessés.  Dit i fet doncs. Però permeteu-me que, per a ajudar a situar-vos, us n'expliqui una mica la gènesis i el context. 

El 12 d’abril del 1997, La Vanguardia va publicar, en el suplement “ciència i salut”, en una doble plana, un article signat per en Ramón Ferrer, col·lega i amic meu de la Universitat de Barcelona, article intitulat, en homenatge evident al famós llibre d’en Kundera (que si no heu llegit us recomano que ho feu i que després veieu la molt bona pel·lícula que se’n va fer): La insuportable levedad del psicoanàlisis. Des de el meu punt de vista de conductista radical, el seu article (ell no és conductista sinó professor de metodologia) era molt “suau”. Aqui el podeu llegir (plana 6 i plana 7). Però va provocar un allau impressionant de cartes al director, deixant el pobre Ramón com un drap brut. I el periodista responsable de la secció, un tal Lluís Reales, també va tenir problemes. De fet, m'ha concretat recentment en Ramón, qui va "manegar" la comanda del texte, hi va aportar un requadre i desprès va seleccionar les cartes que es publicaven a la secció de cartes dels lectors fou un tal Oscar Vilarroya.  Segons aquest Vilaroya, es va batre el nombre de cartes al director d'aleshores. I en Ramón també m'indica que qui també hi va tenir un paper especial fou en Vladimir de Semir, que li semba que per aquella època ja no era el director del suplement (tenia un càrrec "més elevat" a LV), però recorda que varen parlar del article a la redacció quan el van convidar a anar a veure el munt de cartes rebudes... A tall d'exemple, n'adjunto sols una, entre les menys violentes, signada per la Remei Margarit, que, a més d'haver fundat amb l'Espinàs "Els setze jutges " i publicat un ben bonic disc l'any 62, és també escriptora i...psicòlega.

Anys més tard, al 2006, aprofitant de les vacances “de primavera” (França essent un país laic, les vacances de Pasqua s’anomenen així i no forçosament coincideixen exactament amb la Setmana Santa) durant les quals solia venir per Barcelona per a veure parents i amics, vaig prendre unes “tapes” amb en Ramón i em va explicar que el Reales ara animava un espai televisiu de divulgació científica a BTV anomenat “Einstein a la platja” i que l’havia contactat per a fer de contradictor a un psicoanalista en un debat sobre Freud en motiu del 150 aniversari del seu naixement. Jo li vaig dir que llàstima que el periodista aquell no m’hagués “llogat” a mi per aquest debat, que això de discutir de psicoanàlisis ho tenia molt per mà. I ell em va dir que era cert, que com no se li havia ocorregut abans i que intentaria arreglar-ho. Dit i fet, em truca l’endemà per dir-me que era massa tard per a substituir-lo però que en Reales estava d’acord en fer-me una interviu que intercalaria en el debat. I com que jo l’endemà me’n anava a passar uns dies a casa d’una cosina meva a Matadepera, l’equip es va haver de desplaçar per a l’entrevista (no vegis els comentaris dels veïns veient arribar la camioneta de la tele a ca la meva cosina just el dia que, per una d’aquelles casualitats que si ho veus en una “peli” dius: “si home!; ja es veu que és una pel·lícula, perquè en la realitat això no passa”... hi havia hagut un segrest o quelcom per l’estil a la ciutat i totes les cadenes de TV en parlaven en els telediaris).

Aquí teniu una foto de la escena; a sota us poso l’enllaç i l’accés directe al vídeo. Com veureu, el psicoanalista és més aviat “bonachón ”, en Ramón parla com una metralladora i jo arribo si fa o no fa a mitja emissió. Que us ho passeu bé!

P1020232


http://youtu.be/gPqXP-TYwA8

 

 

 

 

 

 

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 14:56

drapeau_francais.gif  Une des choses que je n’ai jamais comprises est l’absence de révolte des femmes vis-à-vis de la misogynie freudienne. Et encore moins que les psychanalystes femmes aient épousé, intégré, intériorisé et perpétué cette vision machiste sans moufter le moins du monde. Et ne parlons pas de Marie Bonaparte, l’égérie de la psychanalyse française, qui, suivant la doctrine de Freud, « Grand Exciseur » symbolique, selon laquelle les femmes doivent abandonner le clitoris, simple pénis vestigial, pour se concentrer sur l’orgasme purement vaginal (donc sous la dépendance du plaisir de l’homme), se rend en Suisse pour se soumettre à une résection du clitoris, opération à laquelle elle se livrera par trois fois (voir le livre d’Alix Lemel : Les 200 clitoris de Marie Bonaparte).

Et la bienveillance souvent affichée devant cette misogynie inacceptable en avançant des arguments du type : « c’était l’époque qui voulait cela » ou encore : « il ne faut pas juger les positions de Freud avec nos conceptions actuelles », ne tient absolument pas la route, pour au moins deux raisons.

La première est qu’il existait déjà, au moment où « le débroussailleur de l’inconscient » élaborait ses affabulations (pour reprendre le terme de Michel Onfray), un courant féministe présent dans la société, porté non seulement par des femmes mais aussi par des hommes illustres (comme le philosophe anglais Jeremy Bentham ou notre Condorcet national) auquel le fondateur de la psychanalyse aurait pu adhérer.

La seconde est que si l’on considère que le machisme de Freud n’est que le reflet de l’idéologie prédominante à son époque, alors la conclusion logique est de le corriger aux vues des conceptions actuelles sur la féminité. Et donc de reconnaître que Freud, sous l’influence de son siècle, s’était tout simplement trompé. Et que ses affirmations sur la question doivent être purement et simplement abandonnées, voire répudiées. Or cela reviendrait à reconnaître que le Maître n’était pas infaillible, que son œuvre n’est pas un dogme intouchable et universel mais réformable et culturellement déterminé. Sauf que, dans ce cas, le mythe s’écroule, l’idole tombe de son piédestal, le roi est nu et il n’y a aucune raison de ne pas « réformer » tel ou tel autre concept freudien, voire son œuvre entière. Et cela aucun système fermé, basé sur le principe d’autorité, de « l’homme providentiel », de la soumission aveugle et inconditionnelle, ne peut se le permettre, sous peine de disparaître comme s’est dissoute l’URSS lorsque le réformateur Gorbatchev a lancé la glasnost et la perestroïka, comme le ferait le catholicisme si le Pape commençait à transiger avec le dogme. La psychanalyse, pas plus que le communisme (les deux grandes « religions » du XXème siècle), ne peuvent en aucun cas tolérer la moindre réforme sous peine d’effondrement irréversible.

Il existe peut-être, en y réfléchissant bien, une raison à cette absence de révolte des femmes : la méconnaissance de ce qu’a réellement dit et écrit Freud de la part du grand public, à qui on n’a donné que la version édulcorée de la doctrine psychanalytique (la légende freudienne, les « cartes postales » -pour citer Onffray à nouveau-, la Vulgata officielle -celle de Jones, son biographe autorisé, qui relève carrément de l’hagiographie-), ce que Jacques Van Rillaer appelle : « la psychanalyse populaire » en opposition à « la psychanalyse pour initiés » (voir ICI).

Pour pallier cette lacune, rien de tel que de lire Freud lui-même, dans le texte (tiré de la version française de ses œuvres complètes, aux éditions du P.U.F.), sur le sujet qui nous occupe.

LE VOICI.

Pour celles et ceux qui ne veulent pas le lire dans son intégralité (c’est dommage, car cela en vaut la peine…), voilà deux extraits particulièrement éloquents :

"Nous attribuons donc à la féminité un plus haut degré de narcissisme qui influence encore son choix d'objet, si bien qu'être aimée est pour la femme un besoin plus fort qu'aimer. A la vanité corporelle de la femme participe encore l'action de l'envie de pénis, étant donné qu'il lui faut tenir en d'autant plus haute estime ses attraits, en dédommagement tardif pour son infériorité sexuelle originelle. A la pudeur, qui passe pour une qualité féminine par excellence, mais qui est beaucoup plus affaire de convention qu'on ne pourrait le penser, nous attribuons la visée originelle de masquer la défectuosité de l'organe génital. Nous n'oublions pas qu'elle a plus tard assumé d'autres fonctions.

 On estime que les femmes ont apporté peu de contributions aux découvertes et aux inventions de l'histoire de la culture, mais peut-être ont-elles quand même inventé une technique, celle du tressage et du tissage. S'il en est ainsi, on serait tenté de deviner le motif inconscient de cette prestation. C'est la nature elle-même qui aurait fourni le modèle de cette imitation, en faisant pousser, au moment de la maturité sexuée, la toison génitale qui dissimule l'organe génital. Le pas qui restait encore à franchir consistait à faire adhérer les unes aux autres les fibres qui, sur le corps, étaient plantées dans la peau et seulement enchevêtrées les unes avec les autres. Si vous repoussez cette idée incidente comme fantastique et si vous m'imputez comme une idée fixe l'influence du défaut de pénis sur la configuration de la féminité, je suis naturellement sans défense".

 

NUEVAS GENERACIONESIllustrArtDolto0114-JLChapFB.jpeg

 "Que le facteur ancien du défaut de pénis n'ait toujours pas perdu sa force, cela se montre dans la réaction distincte de la mère à la naissance d'un fils ou d'une fille. Seul le rapport au fils apporte à la mère une satisfaction sans restriction ; c'est en fin de compte, de toutes les relations humaines, la plus parfaite, celle qui est le plus exempte d'ambivalence. Sur le fils, la mère peut transférer l'ambition qu'elle a dû réprimer chez elle, attendre de lui la satisfaction de tout ce qui lui est resté de son complexe de masculinité. Le mariage lui-même n'est pas assuré tant que la femme n'a pas réussi à faire de son mari aussi son enfant, et à agir à son égard le rôle de la mère."

"Le fait qu'il faille reconnaître à la femme peu de sens de la justice est sans doute en corrélation avec la prédominance de l'envie dans sa vie d'âme, car l'exigence de justice est une élaboration de l'envie, indiquant à quelle condition on peut se départir de celle-ci. Nous disons aussi des femmes que leurs intérêts sociaux sont plus faibles et leur capacité de sublimation pulsionnelle moindre que celle des hommes."

"Un homme dans la trentaine apparaît comme un individu juvénile, plutôt inachevé, dont nous attendons qu'il exploite de toute sa force les possibilités de développement que lui ouvre l'analyse. Mais une femme au même âge de la vie nous effraie fréquemment par sa rigidité et son immutabilité psychiques." 

« Chez la femme mûre », « entrer en analyse, et ce qu'elle peut raisonnablement attendre de l'analyse, par exemple la capacité d'exercer une profession intellectuelle, peut souvent être reconnu comme un avatar sublimé de ce souhait refoulé [« le pénis tant désiré]. » 

Et ce n'est pas tout: le père sort sa fille du lit en pleine nuit froide, ce qui explique, selon lui, les frissons des femmes hystériques, tout comme les migraines féminines sont attribuées aux réminiscences de la pression exercée par le père sur les tempes de la fillette lorsqu'il la forçait à lui administrer une fellation (d’où, ensuite, des eczémas labiaux à répétition). (Lettres à Wilhelm Fliess, lettre n) 115 du 3 janvier 1897 et n°120 du  8 février 1897 PUF, 2006,  pp. 281 et 294)  

Et je garde le meilleur pour la fin. D'après Freud, les femmes agoraphobes ne sont que des nynphomanes qui se retiennent. Textuellement:  "L’agoraphobie chez les femmes, c’est le refoulement de l’intention d’aller chercher dans la rue le premier venu."  Lettres à Wilhelm Fliess, lettre du 17 février1896, PUF, 2006, p. 277).

Alors, féministes françaises : qu’attendez-vous pour monter au front, vous qui voilà quelques décennies aviez demandé la démolition de la tour Eiffel au motif qu’elle était un odieux symbole phallique imposé à toutes les parisiennes et, au-delà, à toutes les femmes ? Voici, pour mémoire, ce qu'écrivait l'une des vôtres, Benoîte Groult, une vraie "lame" (fine, brillante, tranchante) dans son magnifique ouvrage: Ainsi soit-elle: "Freud a fait perdre cent ans à la cause des femmes" (p. 134),  " Freud regarde la femme du haut de ses testicules " (p. 136),  "Dans toute cette affaire, l'obsédé du pénis, n'est-ce pas Freud ? " (p. 201).

___________________________________________

Ce post est très largement redevable envers Jacques Van Rillaer.


 

 

 

 

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 09:58

drapeau_francais.gif  drapeau_uk.gif  Voulez-vous vous faire psychanalyser à l'oeil? Certes, c'est en anglais, mais tout le monde est censé le parler (dans ce cas, il suffit de l'écrire), is'nt it?

OUI, je commence ma psychanalyse gratuite en ligne.

 

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 12:56

drapeau_francais.gif  Un certain JR (pas celui de « Dallas » ; quoique…) RABANEL, psychiatre et psychanalyste, nous parle d’autisme. Un bel exemple de « l’exception IN-culturelle française »… Les bras vous en tombent. Les hispaniques et anglophones, qui pourront prendre connaissance de ses propos car ils ont été sous-titrés dans ces langues, croiront à un poisson d’avril. Et pourtant non; il ne s’agit pas d’une blague, d’un canular ou d’un perfide montage de la « sorcière scientiste ».

Et on peut même se demander, s’il ose de telles énormités lorsqu’il est filmé, ce qu’il doit balancer en privé… On oscille entre la stupeur, l’indignation, la colère et la révolte.  Comme le disait un collègue du KOllectif, l'approche psychanalytique de l'autisme constitue un très grave TED (Trouble Envahissant de la Déontologie)...

Il serait temps que la France parvienne au siècle des Lumières. Car elle en est encore, malheureusement, très très loin. Hélas !

Voir la vidéo

Voir aussi la magnifique exégèse de l'indispensable Jean-Marie de Lacan.

 

drapeau_esp.gif Un tal JR (no el de "Dallas"; aunque...) RABANEL, psiquiatra y psicoanalista francés, nos habla de autismo. Un ejemplo paradigmàtico  de la "excepcion IN-cultural francesa"... Se queda uno de piedra. Los hispano-americanos y los anglofonos, que podran enterarse de lo que dice gracias a los subtitulos (utilizar la pestaña adecuada para obtenerlos: se halla abajo a la derecha, entre el reloj y el sol), pensaràn sin duda que se trata de una inocentada. Y, sin embargo, no; no se trata de una broma, de un documento falso o de un montaje.

Y uno puede incluso preguntarse, si se atreve a proferir tales enormidades sabiendo que le filman, lo que debe soltar en privado... Uno oscila entre el estupor, la indignacion, la ràbia y la revuelta. Ya iria siendo hora de que Francia llegase al siglo de las Luces. Puesto que, por desgracia, aùn se halla muy, pero que muy alejada de él.

Ver el video 

 

drapeau_uk.gif Inglish version HERE


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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 08:12
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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 09:37

drapeau_francais.gif A regarder absolument.

 

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 15:36

drapeau_esp.gif

 

And AIG

 

100 0306P1160765.JPG

 

Hace ya varios años, cuando Ramón Bayés se retiró (cuando "lo retiraron", como dice siempre él, pues, a pesar de sus 70 primaveras de entonces, -muchas más hoy en día- aun quería continuar...) escribí un corto texto de homenaje para serle entregado con los de otros que, como yo, por una razón o por otra, no habían podido asistir al acto oficial de homenaje que se le organizó en la Universidad Autónoma de Barcelona. El texto figura en mi  blog en su versión original catalana. ( Homenatge a Ramón Bayés )  Pero Ramón Bayés es tan conocido en Iberoamérica que estoy seguro que muchos de ustedes apreciarán poderlo leerlo.

Tengo que reconocer que lo redacté con un espíritu muy intimista y de proximidad, y que, por ejemplo, los nombres propios que cito no les dirán gran cosa (a pesar de que se trata de eminentes figuras locales como Adolf Tobeña, Lluis Garcia-Sevilla o Adriana Garau) y aun menos sabrán quién es el Gadea ese del que escribo que "siempre salia con gilipolladas" (todo un personaje, prematuramente fallecido). Pero como también digo en el texto, la gente acostumbra a escribir homenajes cuando alguien se muere. Yo no quiero esperar. Yo quiero decirlo en vida suya, esperando que sea lo más larga posible.
Ahí va pues.

 

leer el texto


drapeau_catalan.gif Versio original catalana


Última hora: Ramón Bayés tiene ya su página Wikipedia. Y me enorgullece en sobremanera que para ilustrarla me pidiese si podía utilizar una foto que le tomé la última vez que estuve en su casa. Aquí os la pongo...

 

Ramon Bayés

 

I para aquellos que no han tenido el privilegio de conocerle personalmente, aqui va el vídeo de una entrevista suya en televisión.


 

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 12:37

drapeau_uk.gif  Bon, maintenant que je sais insérer des vidéos, je sens que je ne vais pas m'en priver. En voici une autre, toujours envoyée par Aline, que je trouve drôle (surtout qu'il faut la prendre au deuxième degré, of course!) Comme quoi nous ne nous prenons pas tout le temps au sérieux et pouvons nous moquer aussi de nous-mêmes... Bien sûr que la fille en question risque de dévénir obèse... Allez, on y va. (sorry, c'est en anglais...)

_________________

Après essai, il en ressort que, lorsque l'on appuie sur le triangle, on vous informe que la vidéo a été désactivé sur demande (de qui?) mais qu'on peut la voir en passant par YouTube (ça sent encore l'histoire des gros sous...). Il suffit donc de cliquer dessus et on y arrive. C'est curieux parce qu'avec celle de Desprogres, également sur YouTube, on y accède directement... Décidément, les voies de la toile sont impénétrables...!!!  Mais, du coup, YouTube vous propose, sur le même écran, d'autres vidéos en rapport. Cela vaut peut-être la peine de les essayer...

 

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