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 Ce site est le "blog" d'EFB. Vous y trouverez des articles, des cours, des liens, des nouvelles, des documents divers mis à votre disposition. En échange, je suis preneur de vos commentaires...

 

  Aquesta plana és el "blog" de n'Esteve. Hi trobareu articles, classes, adreces, noticies, documents diversos dels que podreu disposar. En contrapartida, m'agradaria rebre'n els vostres comentaris...

 

 Esta página es el "blog" de Esteve. En ella encontrareis artículos, clases, direcciones, notícias, documentos diversos puestos a vuestra disposición. A cambio, os agradecería que me mandaseis
vuestros comentarios al respecto...

20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 21:18

drapeau_francais.gif  Beaucoup d'eau s'est écoulée sous les ponts (pratiquement 4 ans !!!) depuis que j'ai posté un billet sur le positionnement de Michel Onfray sur Freud. Depuis, son excellent bouquin est paru en provoquant une polémique d'ampleur nationale sur tous les médias. Trop de matériel pour le publier sur mon blog. Mais je ne peux m’empêcher de vous proposer une perle rare qui m’est parvenue à travers d’un certain Jean-Marie de Lacan, dont je vous ai déjà parlé et aux yeux duquel je suis "de la racaille" (sic): je vous invite donc à écouter ce discours délirant où il est beaucoup question de Juan Sebastián Elcano, de San Lucas de Barrameda (Vous ne voyez pas le rapport? Normal: je vous ai dit que c'est du délire...). Et je vous propose un jeu (gratuit, sans obligation d'achat; règlement complet sur simple demande en trois exemplaires et une enveloppe affranchie au tarif en cours) : celui qui trouvera le nombre exact de « n’est-ce pas? » que le type réussit à placer dans son discours logorrhéique, gagne une séance d’analyse gratuite chez lui (voyage et hébergement non compris). J’attends vos réponses (tirage au sort parmi les gagnants devant huissier diplômé).

CLIQUEZ ICI pour accéder au document

 

 

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 12:56

drapeau_francais.gif  Un certain JR (pas celui de « Dallas » ; quoique…) RABANEL, psychiatre et psychanalyste, nous parle d’autisme. Un bel exemple de « l’exception IN-culturelle française »… Les bras vous en tombent. Les hispaniques et anglophones, qui pourront prendre connaissance de ses propos car ils ont été sous-titrés dans ces langues, croiront à un poisson d’avril. Et pourtant non; il ne s’agit pas d’une blague, d’un canular ou d’un perfide montage de la « sorcière scientiste ».

Et on peut même se demander, s’il ose de telles énormités lorsqu’il est filmé, ce qu’il doit balancer en privé… On oscille entre la stupeur, l’indignation, la colère et la révolte.  Comme le disait un collègue du KOllectif, l'approche psychanalytique de l'autisme constitue un très grave TED (Trouble Envahissant de la Déontologie)...

Il serait temps que la France parvienne au siècle des Lumières. Car elle en est encore, malheureusement, très très loin. Hélas !

Voir la vidéo

Voir aussi la magnifique exégèse de l'indispensable Jean-Marie de Lacan.

 

drapeau_esp.gif Un tal JR (no el de "Dallas"; aunque...) RABANEL, psiquiatra y psicoanalista francés, nos habla de autismo. Un ejemplo paradigmàtico  de la "excepcion IN-cultural francesa"... Se queda uno de piedra. Los hispano-americanos y los anglofonos, que podran enterarse de lo que dice gracias a los subtitulos (utilizar la pestaña adecuada para obtenerlos: se halla abajo a la derecha, entre el reloj y el sol), pensaràn sin duda que se trata de una inocentada. Y, sin embargo, no; no se trata de una broma, de un documento falso o de un montaje.

Y uno puede incluso preguntarse, si se atreve a proferir tales enormidades sabiendo que le filman, lo que debe soltar en privado... Uno oscila entre el estupor, la indignacion, la ràbia y la revuelta. Ya iria siendo hora de que Francia llegase al siglo de las Luces. Puesto que, por desgracia, aùn se halla muy, pero que muy alejada de él.

Ver el video 

 

drapeau_uk.gif Inglish version HERE


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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 11:09

drapeau_francais.gif  Qui ne connait pas Bernard Golse et ses prises de position sur l'autisme? Il en fait tellement que mon cher Frank Ramus, que les lecteurs de ce blog commencent à bien connaître, n'a pu s'empêcher de lui rentrer dedans (façon de parler, bien sûr!).

Voyez d'abord le texte de B. Golse.

 

Plan Autisme : la raison n’est pas au rendez-vous

Publié le 14/09/2013

 

Par le professeur Bernard Golse*


Paris, le samedi 14 septembre 2013 – Depuis la présentation au printemps dernier du troisième plan autisme par le ministre délégué aux personnes handicapées, la guerre a repris de plus belle entre ceux qui ne jurent que par les méthodes dites éducatives et ceux qui défendent l’utilité des approches psychanalytiques et psychothérapeutiques. Pour nous, le spécialiste de cette pathologie complexe, le professeur Bernard Golse revient sur cette occasion ratée pour le gouvernement de proposer un regard rénové et apaisé.

L’autisme a été déclaré grande cause nationale en 2012, et cela n’a rien donné de bon. Différents enjeux, politiques (l’année 2012 était une année d’élection présidentielle), commerciaux (certaines méthodes éducatives préfèrent bien sûr se vendre à une famille sur 150 plutôt qu’à une famille sur 3 ou 5000) et journalistiques (apparition d’une logique compassionnelle envahissante) ont fait de cette année 2012 une authentique catastrophe à l’égard de la psychanalyse (dans l’autisme, mais pas seulement), à l’égard du soin psychique et plus largement à l’égard des sciences humaines.

Nous attendions beaucoup de ce troisième plan autisme, en espérant qu’il jouerait comme le signal d’un retour à la raison, et à la possibilité de faire travailler ensemble les différents professionnels, d’horizons variés, qui se consacrent sans relâche à la prise en charge des enfants autistes, et ceci depuis longtemps.

Le retour à la raison n’a, hélas, pas eu lieu !

Un vrai-faux changement

En allant présenter mon livre paru en janvier chez Odile Jacob (« Mon combat pour les enfants autistes », Paris, 2013) à différents interlocuteurs politiques et administratifs, j’avais pourtant eu la faiblesse de croire que le vent avait tourné, et que c’en était enfin fini des clivages interprofessionnels stériles et nuisibles qui ne font que redoubler, en miroir, les clivages sensoriels et autres, propres aux enfants autistes eux-mêmes.

Il faut croire que dans ce domaine particulier de l’autisme, le changement n’était pas pour maintenant...

Si on ne mélange pas dans le même sac tous les troubles envahissants du développement (typiques, atypiques et non spécifiés), l’autisme infantile, au sens de L. Kanner (1946), demeure une pathologie relativement rare, et la confusion ou la régression nosologiques ne peuvent que desservir les enfants et gêner les recherches qui ont besoin de se faire sur des groupes d’enfants les plus homogènes possible.

Des fonds supplémentaires, mais rien de nouveau sur le fond

Le gouvernement semble malheureusement avoir cédé aux imprécations des associations de parents les plus dures et les plus intransigeantes vis-à-vis du soin psychique.

C’est dommage, une occasion précieuse d’apaisement des conflits a ainsi été gâchée. Certes, ce troisième plan tant attendu, va voir une augmentation des crédits alloués à la question de l’autisme infantile (121 millions d’euros pour le premier plan, 187 pour le deuxième, et 205 pour celui-ci), mais ces dépenses (d’ailleurs dérisoires à l’échelle des problèmes posés) risquent d’être sans effet aucun. En effet, rien n’est dit de la causalité multifactorielle (et non pas seulement neurodéveloppementale) de l’autisme infantile (de nature génétique et épigénétique), rien n’est dit du traitement multidimensionnel obligé qui découle tout naturellement de cette causalité complexe, et parce que la place des psychothérapies (je ne dis même pas de la « psychanalyse ») ne se trouve pas une seule fois évoquée tout au long de ce rapport linéaire, fastidieux et finalement extrêmement plat, même si l’on tient compte des efforts consentis pour rendre plus applicable la loi de 2005 sur la scolarisation.

Les enfants autistes méritaient, et méritent mieux !

A l’heure ou un dialogue entre neurosciences et psychopathologie devient enfin possible autour des problématiques de l’accès à l’intersubjectivité et de la polysensorialité, c’était le moment ou jamais de produire un troisième plan fondé sur le respect et la tolérance.

Même les méthodes éducatives ont leurs limites !

Même en Amérique du Nord, les professionnels commencent à se défier du tout éducatif qui ne peut être qu’une impasse, au même titre que le tout-rééducatif ou le tout-psychothérapique.

Tous les jours, des parents viennent nous trouver en nous disant leurs déceptions face aux méthodes éducatives employées de manière forcenée et exclusive.

Quel gouvernement aura la force de ne pas céder aux séductions électorales, de résister à la tentation de choisir et d’imposer des modes de prise en charge des enfants autistes en s’en tenant à veiller à ce que les parents aient le choix partout en France des méthodes dont ils veulent faire bénéficier leur enfant (ce qui était pourtant la mission première des Centres Ressources Autisme créés par Simone Weil), et de s’en tenir à des acquis scientifiques sans plier l’échine devant certains lobbying associatifs ?

Nous avions espéré que ce serait ce gouvernement là.

Il nous faudra attendre encore, mais les enfants autistes, eux, ne peuvent pas attendre, et n’en peuvent plus d’attendre que les adultes deviennent raisonnables.


*Pédopsychiatre-Psychanalyste (Membre de l’Association Psychanalytique de France) / Chef du   service de Pédopsychiatrie de l'Hôpital Necker-Enfants Malades (Paris)  / Professeur de Psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'Université René Descartes (Paris 5). 

 


Pr Bernard GOLSE
Service de Pédopsychiatrie
Hôpital Necker-Enfants Malades
149 rue de Sèvres, 75015 Paris-Fr
Courriel : bernard.golse@nck.aphp.fr

______________________


Puis, la réponse de F. Ramus.

Et la contribution irremplaçable de Jean-Marie de Lacan.


 

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 12:30

drapeau_francais.gif  Un très joli texte, très pédagogique, de deux collègues québécois, que je vous recommande vivement.

 

Lire le texte

 

Comme il fallait s'y attendre, il y a eu une réaction de la part des psychanalystes à cet article. La voici.

Et voici également la très détaillée réponse des auteurs, qui reconnaissent  être "conscients que'un texte aussi long n'en favorise guère la lecture. Mais démontrer s'avère toujours plus long que simplement affirmer". 

Affaire à suivre...

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 07:29

drapeau_francais.gif  Chères et chers fidèles « followers » (si, si ; j’en ai quelques-uns…) J’ai décidé désormais d’honorer cette rubrique de façon régulière, 4 fois par an, au moment du changement de saison (c’est connu : plus on vieillit et plus on fonctionne avec des habitudes, des rites, des repères). Voici donc la livraison d’automne 2013. Tout comme les impôts, où l’on paye une année sur les revenus de l’année précédente, cette suite porte donc sur la période estivale qui s’est achevée hier. Bonne lecture automnale…

 

LIRE ICI   (au fait, il y a une erreur dans le tout dernier aphorisme. Il faut lire: "Le sucre est le sel de la vie." Mes excuses...) Et encore une autre: j'ai parlé de Théodore Roosevelt alors qu'il s'agissait de Franklin Rooselvet. Où avais-je la tête? Mais je suis sûr que vous auriez rectifié de vous-même...

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 07:39

drapeau_francais.gif   Vienne, 1938. Freud refuse d'emmener ses sœurs en Angleterre. Elles périront toutes dans un camp nazi. Alors qu'on lui délivre des visas pour l'Angleterre, Freud est autorisé à soumettre une liste de vingt personnes à emmener avec lui. Comment a-t-il pu refuser d'inscrire les noms de ses soeurs, Rosa, Marie, Adolfina et Paula sur cette liste où figurent son médecin, la famille de ce dernier, ses infirmières, ses servantes, sa belle-soeur... et même son chien?

Les faits sont avérés. On les retrouve dans les biographies de Freud. Mais son départ pour Londres, où il terminera ses jours dans une confortable demeure, et la mort en déportation de ses quatre soeurs ne sont jamais mis en relation.

 C'est cet épisode tragique et méconnu de la vie du père de la psychanalyse que raconte Goce Smilevski dans un roman fascinant, La liste de Freud (Belfond).

Lire la suite

 


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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 18:45

drapeau_francais.gif  Il paraît que l’Histoire (contrairement au facteur, qui, lui, c'est connu, sonne toujours deux fois …) ne repasse jamais les mêmes plats. Soit. Elle ne se répète donc pas. Mais, parfois, elle bégaye drôlement !

 

Car, en effet, l’humain est, selon la « sagesse populaire », le seul animal qui butte deux fois sur le même caillou. J’en veux pour preuve l’apparition relativement récente de cette nouvelle «discipline » qu’on tente de nous « vendre » : la neuro-psychanalyse. Mais revenons d’abord quelques siècles en arrière…

Au moyen-âge, à l’époque de la théologie triomphante et de la science sous tutelle de la Bible, l’existence de l’âme ne faisait pas plus de doute que celle du corps (et encore ! s’il fallait absolument douter de quelque chose, c'était plutôt de celui-ci, souvenez-vous du fameux : cogito ergo sum). Mais avec les progrès de la science, bien qu’à l’époque limités essentiellement au seul domaine de la physique, les gardiens du dogme ont tout de même ressenti le besoin d’essayer d’étayer leurs conceptions avec l’appui de la nouvelle méthode expérimentale puisque elle semblait gagner des galons de noblesse chez les hommes instruits. Ainsi naquît ce que, au prix d’un anachronisme, on pourrait appeler la « théologie expérimentale ».  Puisqu’il fallait désormais à ces mécréants des preuves matérielles de l’existence de l’âme, et bien, on allait les leur donner, qu’à cela ne tienne !  Et, en effet, un « protocole » expérimental fut mis en place pour "démontrer" empiriquement l’existence de l’âme via l’établissement précis et rigoureux de … son poids !  Pour cela, on pesait systématiquement les agonisants et les mourants juste avant qu’ils ne « rendent l’âme » (preuve que le « langage ordinaire » véhicule bel et bien les conceptualisations en vogue à une époque donnée ; mais cela tout le monde l’accepte de nos jours...) et on les pesait à nouveau juste après le constat de leur décès. Et on pouvait observer, de façon fiable, publique et reproductible (les exigences propres à la science, n'est-ce pas?) une différence négative de 21 grammes (voir l’excellent film d’Alejandro González Inárritu avec, excusez du peu : Sean Penn, Benicio Del Toro et Naomi Watts) qui ne pouvaient donc correspondre à rien d’autre qu’au poids de l’âme qui avait quitté son enveloppe corporelle. Outre la contradiction absolue (qui, apparemment ne dérangeait nullement les administrateurs de cette « preuve ») de vouloir attribuer un poids (attribut des corps matériels) à l’âme (entité spirituelle et, donc, non matérielle), on sait depuis longtemps que cette différence, réelle, s’explique très bien par des mécanismes strictement biologiques et ne constitue donc en rien la preuve de l’existence de l’âme.

Mais les tentatives d’embrigader la science, d’abord brocardée puis appelée à la rescousse pour cause de perte de crédibilité, ne s’est pas arrêtée là, bien au contraire. Rappelons-nous, sans aller plus loin, comment le bon vieux créationnisme, face aux assauts des scientifiques, a fait appel à la théorie « scientifique » du dessein intelligent (que le biologiste britannique Richard Dawkins désigne même sous le nom de "créationnisme affublé d'un costume bon marché") pour essayer de séduire les personnes un peu plus instruites… Et, dans le domaine qui nous concerne (ouf ! on y arrive enfin !) voilà l'invention de la neuro-psychanalyse.

À l’époque de la psychanalyse triomphante, et malgré la formation initiale en neurologie de son fondateur, il était de bon ton de proclamer que l’approche freudienne n’avait en aucun cas à se plier aux « diktats » de la science, qu’elle ouvrait même l’ère d’une nouvelle conception « scientifique » des phénomènes psychiques et que le divan surclassait royalement le microscope. Mais voici venu le temps des rapports de l’Inserm, du Livre Noir de la psychanalyse, de la « déconversion » de Michel Onfray, des recommandations de la HAS, du documentaire « Le mur », des dépôts de projet de loi du député Fasquelle, du troisième plan Autisme, du manifeste du KOllectif du 7 janvier et autres suppôts de Satan (j’en passe et des pires). Alors, on reprend la bonne vieille recette moyenâgeuse et d’un coup de baguette magique (symbole phallique s’il en est !) on vous sort du chapeau le lapin de la « neuro-psychanalyse » pour faire sérieux. Et hop, le tour est joué !

Parmi les premiers à dénoncer ce « faux-nez », Laurent Vercueil avait déjà rédigé un excellent papier paru dans le Hors-série de la revue Science et pseudo-sciences consacré à la psychanalyse (vous pouvez consulter l’ensemble de ce numéro spécial en cliquant ici). Je vous invite à lire cet article, dont le titre est, précisément : « La neuropsychanalyse, un « faux-nez » pour la psychanalyse ? en cliquant ici. Je vous recommande également d'aller sur son blog consacré à la question.

Très récemment, un de mes « acolytes » du KO7J, Frank Ramus, dont j’ai déjà diffusé d’autres excellentes collaborations (voir ici, et aussi ici) a également écrit un très chouette texte, très documenté, sur le sujet  sous le titre : Quel est l'intérêt de la neuropsychanalyse? Vous pouvez le lire en cliquant ici.

drapeau_uk.gif Version anglaise ICI : What’s the point of neuropsychoanalysis?

Théologie expérimentale, dessein intelligent et neuro-psychanalyse, même combat ? Même arnaque intellectuelle ? Même tentative, désespérée et titanesque, de se maintenir à flot avant le naufrage annoncé ? Même destin (les oubliettes de l’histoire) que des légions de concepts, tel le phlogistique cher aux alchimistes (aussi populaire et incontournable à l’époque que le complexe d’Œdipe au XXème siècle) qui, après avoir trôné de façon incontesté pendant des siècles, n’évoque plus rien (késako?) pour la plupart de nos concitoyens à l’heure actuelle ?

À quand « késako, la psychanalyse » ?

 

 

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 12:46

drapeau_francais.gif  L’un de mes anciens profs de Barcelone (bien qu’il n’ait qu’à peine deux ans de plus que moi) que je considère, avec Ramón Bayés, Lluís García i Sevilla et Adriana Garau, mon maître tout en étant devenu un ami très proche malgré les kilomètres qui nous séparent depuis près de 40 ans, est le Professeur Adolf Tobeña i Pallarés, titulaire de la chaire de Psychiatrie et Psychologie médicale de l’Université Autonome de Barcelone.

 

Homme d’une culture encyclopédique, qui, privilège d’insomniaque, se tient au courant (et à jour !) et sait donc à peu près tout sur tout, y compris dans des domaines très éloignés de son champ de compétences, il possède en outre (ce qui est loin d’être le cas de tous les savants et intellectuels) des qualités pédagogiques hors-norme qui ont fait de lui un divulgateur scientifique de premier ordre, aussi bien dans la presse écrite qu’à la télévision ou à la radio (son programme battait tous les records d’audience !), à plusieurs reprises célébré par des prix aussi prestigieux que le prix Avui de Journalisme (1991), le prix Ciutat de Barcelona de la Science (1992) et le prix Europe d’Essai scientifique (2004).

Auteur d’un bon nombre d’ouvrages, il en a publié un  dont le titre (curieusement très proche de ma petite chanson humoristique, Bière ou divan, qu’il ne connaissait pourtant pas) est : Pilules ou Freud. Remèdes pour les malaises de l’âme, paru à Barcelone en 2011 aux éditions Columna. C’est un des chapitres de ce livre, que j’aime particulièrement, que je me suis décidé à traduire pour le lecteur français, tout en avouant d’emblée que, malgré tous mes efforts, je suis loin d’avoir réussi à donner à cette traduction la qualité littéraire de l’original, qui est la marque de fabrique et fait la réputation du personnage. Je vous présente par avance mes plus plates excuses…

 

LIRE LE CHAPITRE


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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 13:43

drapeau_francais.gif Une de mes collègues du KOllectif du 7 janvier a très bien résumé, de façon graphique, l'état de l'autisme en France.

etat des lieux

 

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 06:43

drapeau_francais.gif  Le 6 avril 2013 s'est tenu à Paris le premier colloque de psychologie et psychiatrie fondées sur des preuves organisé par Franck Ramus et Tiziana Zalla (Institut d’Etude de la Cognition, Ecole Normale Supérieure). 

Présentation du colloque: 

En France, une partie de la psychiatrie et de la psychologie restent encore isolées

1) des progrès considérables des connaissances accumulés ces dernières décennies grâce aux sciences cognitives et aux neurosciences

2) des meilleures pratiques cliniques développées au niveau international

3) de la culture de l’évaluation des traitements et des pratiques indispensable à leur amélioration.

Si la psychiatrie biologique et pharmacologique de l’adulte échappe largement à cette critique, la pédopsychiatrie et le champ des psychothérapies souffrent d’un grand retard qui se rattrape d’autant plus difficilement que la formation universitaire des psychiatres et des psychologues reste très lacunaire dans ces domaines.

Ce colloque a donc pour objectif de faire connaître les principes de la médecine fondée sur des preuves, l’apport des sciences cognitives et de l’approche scientifique de l’être humain, et leur indispensable application à la psychiatrie et la psychologie.

Les vidéos du colloque sont maintenant en ligne:

« Les limites de la psychologie et de la psychiatrie fondées sur des croyances. »
Franck Ramus
, directeur de recherches au CNRS, Institut d’Etude de la Cognition, ENS

« Histoire et évolution de la psychologie et de la psychiatrie fondée sur des preuves. »
Jérome Sackur
, maître de conférences, Institut d’Etude de la Cognition, ENS et Simon Lambrey, psychiatre, psychothérapeute, docteur en sciences cognitives

« L'évaluation des psychothérapies : fondamentaux, résultats, et futur ».
Jean Cottraux
, psychiatre honoraire des Hôpitaux, chargé de cours à l'Université Lyon1

« Interventions fondées sur les preuves dans le domaine de l'autisme » 
Bernadette Rogé
, professeur de psychologie à l'Université Toulouse 2 le Mirail, membre senior de l'Institut Universitaire de France

« Le point de vue des usagers » 
Danièle Langloys
, présidente d’Autisme France

« Faits et légendes des thérapies comportementales et cognitives »
Jacques van Rillaer
, professeur émérite de psychologie, Université de Louvain-la-Neuve

« Prise en charge des troubles mentaux de l’adulte fondée sur des preuves »
Philippe Domenech
, psychiatre, docteur en neurosciences cognitives, Institut d’Etude de la Cognition, ENS

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